1/3 de la nourriture que nous produisons dans le monde
serait gâché, soit 1,3 milliard de tonnes de nourriture gaspillée chaque année.
En première ligne se trouve les fruits et légumes frais, suivis par les
produits laitiers.
En Europe, c’est environ 280 Kg de nourriture perdus par
individu. C’est presque autant que les ordures ménagères (391 Kg) et 3 fois
plus que les emballages ménagers dans nos poubelles.
Comme nous en parlions en avril dernier (http://canardemballe.blogspot.com/2011/04/stop-aux-idees-recues.html),
les français, par le biais des pouvoirs publics, se focalisent sur les déchets
d’emballages alors que la nourriture est gaspillée en plus grande quantité (30%
de perte en Europe, 50% aux Etats Unis !). Pourtant, d’après de
récentes études, l’énergie nécessaire à la fabrication d’un emballage est bien
inférieure à celle requise pour l’élaboration d’un produit alimentaire.
Pourtant le gaspillage est différent selon les zones
géographiques. Dans les pays en voie de développement, le gaspillage est dû aux
mauvaises techniques de conservation lors de la production, du stockage ou du
transport. L’utilisation des emballages est donc une nécessité pour conserver
les denrées alimentaires.
Dans les pays industrialisés, la majeure partie du
gaspillage est dû à la commercialisation et au consommateur. Chaque européen
serait ainsi responsable de près de 100Kg de nourriture jetés car elle ne
correspondrait pas à des critères esthétiques et dimensionnels ultra précis
(ex : tomate bien rouge calibré) et à la surabondance des produits dans nos
supermarchés et nos réfrigérateurs.
Des moyens simples existent aussi mais semblent
contraignants pour les consommateurs (organiser ses menus, faire une liste de
cours, manger les restes,…) car ce ne sont pas des reflexes quotidiens.
Nous serons tous d’accord en disant qu’il faut limiter le
nombre des emballages mais le plus important reste comme même l’éducation des
consommateurs. Ils doivent savoir qu’un produit peut souvent être consommés
après sa date de péremption (ex : 2 à 3 semaines pour les yaourts) et que
si les emballages sont parfois trop nombreux (les pots de crème cosmétique en
sont le parfait exemple) c’est souvent à cause de l’impression d’acheter un
produit de meilleur qualité.
La solution n’est pas donc de toujours produire plus mais
produire mieux. Des résolutions à prendre en cette nouvelle année ?
Plus d’infos sur l’emballage magazine de septembre
2011.
Packaging: a way to avoid wasting
food
1 / 3
of the food we produce in the world would be ruined, or 1.3 billion tones of
wasted food each year. In the first line is the fruits and vegetables, followed
by dairy products.
In
Europe, it’s 280 kg of food per individual lost. It's almost as much as
household waste (391 kg) and three times more than domestic packaging in our
bins.
As we
talked about last April (http://canardemballe.blogspot.com/2011/04/stop-aux-idees-recues.html) French people, through the
government, focus on the waste of packaging when food is wasted in bigger
quantities (30% loss in Europe, 50% in the USA!). However, according to recent
studies, the energy required for the manufacture of packaging is well below
that required for the development of a food product.
Yet the
waste is different in different geographical areas. In developing countries,
waste is due to poor preservation techniques during the production, storage or
transport. The use of packaging is a necessity for preserving foodstuffs.
In
industrialized countries, most of the waste is due to marketing and the
consumer. Every European would be responsible for nearly 100kg of food thrown
away because it does not match the aesthetic and dimensional high-precision
(eg, red calibrated tomatoes) and the glut of products in our supermarkets and
our refrigerators.
Simple
ways also exist but appear to be binding on the consumer (organize menus, make
a list of course, eating leftovers, ...) because they are not daily reflexs.
We will
all agree in saying that we must limit the number of packages but the most
important remains the same as consumer education. They must know that a product
can often be consumed after the expiry date (eg 2 to 3 weeks for yoghurt) and
if we are a lot of packaging (the cosmetic cream jars are the perfect example )it
is often due to the impression of buying a better quality product.
The
solution is not to always produce more but produce better. Resolutions to be
taken in this new year?
More info on the
packaging magazine in September 2011
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire