06/01/2012

L’emballage : un moyen aussi d’éviter le gaspillage alimentaire




1/3 de la nourriture que nous produisons dans le monde serait gâché, soit 1,3 milliard de tonnes de nourriture gaspillée chaque année. En première ligne se trouve les fruits et légumes frais, suivis par les produits laitiers.

En Europe, c’est environ 280 Kg de nourriture perdus par individu. C’est presque autant que les ordures ménagères (391 Kg) et 3 fois plus que les emballages ménagers dans nos poubelles.

Comme nous en parlions en avril dernier (http://canardemballe.blogspot.com/2011/04/stop-aux-idees-recues.html), les français, par le biais des pouvoirs publics, se focalisent sur les déchets d’emballages alors que la nourriture est gaspillée en plus grande quantité (30% de perte en Europe, 50% aux Etats Unis !). Pourtant, d’après de récentes études, l’énergie nécessaire à la fabrication d’un emballage est bien inférieure à celle requise pour l’élaboration d’un produit alimentaire.

Pourtant le gaspillage est différent selon les zones géographiques. Dans les pays en voie de développement, le gaspillage est dû aux mauvaises techniques de conservation lors de la production, du stockage ou du transport. L’utilisation des emballages est donc une nécessité pour conserver les denrées alimentaires.
Dans les pays industrialisés, la majeure partie du gaspillage est dû à la commercialisation et au consommateur. Chaque européen serait ainsi responsable de près de 100Kg de nourriture jetés car elle ne correspondrait pas à des critères esthétiques et dimensionnels ultra précis (ex : tomate bien rouge calibré) et à la surabondance des produits dans nos supermarchés et nos réfrigérateurs.
Des moyens simples existent aussi mais semblent contraignants pour les consommateurs (organiser ses menus, faire une liste de cours, manger les restes,…) car ce ne sont pas des reflexes quotidiens.

Nous serons tous d’accord en disant qu’il faut limiter le nombre des emballages mais le plus important reste comme même l’éducation des consommateurs. Ils doivent savoir qu’un produit peut souvent être consommés après sa date de péremption (ex : 2 à 3 semaines pour les yaourts) et que si les emballages sont parfois trop nombreux (les pots de crème cosmétique en sont le parfait exemple) c’est souvent à cause de l’impression d’acheter un produit de meilleur qualité.

La solution n’est pas donc de toujours produire plus mais produire mieux. Des résolutions à prendre en cette nouvelle année ?

Plus d’infos sur l’emballage magazine de septembre 2011.


Packaging: a way to avoid wasting food

1 / 3 of the food we produce in the world would be ruined, or 1.3 billion tones of wasted food each year. In the first line is the fruits and vegetables, followed by dairy products.

In Europe, it’s 280 kg of food per individual lost. It's almost as much as household waste (391 kg) and three times more than domestic packaging in our bins.

As we talked about last April (http://canardemballe.blogspot.com/2011/04/stop-aux-idees-recues.html) French people, through the government, focus on the waste of packaging when food is wasted in bigger quantities (30% loss in Europe, 50% in the USA!). However, according to recent studies, the energy required for the manufacture of packaging is well below that required for the development of a food product.
Yet the waste is different in different geographical areas. In developing countries, waste is due to poor preservation techniques during the production, storage or transport. The use of packaging is a necessity for preserving foodstuffs.
In industrialized countries, most of the waste is due to marketing and the consumer. Every European would be responsible for nearly 100kg of food thrown away because it does not match the aesthetic and dimensional high-precision (eg, red calibrated tomatoes) and the glut of products in our supermarkets and our refrigerators.
Simple ways also exist but appear to be binding on the consumer (organize menus, make a list of course, eating leftovers, ...) because they are not daily reflexs.

We will all agree in saying that we must limit the number of packages but the most important remains the same as consumer education. They must know that a product can often be consumed after the expiry date (eg 2 to 3 weeks for yoghurt) and if we are a lot of packaging (the cosmetic cream jars are the perfect example )it is often due to the impression of buying a better quality product.

The solution is not to always produce more but produce better. Resolutions to be taken in this new year?


More info on the packaging magazine in September 2011

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