26/04/2011

Coup de projecteur sur la conférence « Pack Design » du 31/03 – partie VI

Voici la dernière partie de notre rubrique sur la conférence Pack Design. Elle concerne aujourd’hui le packaging au service des valeurs internationales des marques où comment fait il pour s’adapter aux différences culturelles. Nous pouvons distinguer 3 grands principes des emballages internationaux.

Il y a tout d’abord le pack global pour des valeurs globales : C’est avoir un concept uniforme pour le monde entier pour être facilement reconnaissable. Cela passe pour les mêmes codes tels que le logo, les couleurs les formes ou les textes. Nous pouvons citer comme exemple la marque Evian qui garde sa forme de montagne sur toutes les bouteilles du monde
Ensuite nous avons le pack local pour des valeurs globales : Ici nous avons des emballages différents suivants les cultures des pays mais on retrouve les mêmes valeurs du produit. Un exemple significatif est la marque KNORR avec ses soupes. La charte graphique sur leurs emballages varie d’un pays à un autre tout en gardant les grands principes de la marque
Enfin il y a le pack local pour des valeurs locales : Ce sont des produits provenant de grande marque mais destinés à un marché local. Les exemples sont nombreux mais je retiendrai les produits pour faire « blanchir » la peau qui sont très vendus en Asie.

Nous pouvons donc conclure ce chapitre en disant que le packaging ajuste ses positionnements globaux aux besoins locaux





Here is the final part of our topic on the conference pack design. She concerns the packaging to the values ​​of international brands or how it is to adapt to cultural differences. We can discern three parts of international packages.

First, there is global package with global values: It is to have a uniform concept to the world to be easily recognizable. This happens for the same codes as the logo, colors and shapes or texts. We can cite the example of the brand “Evian” that keeps its shape mountain on all cylinders in the world.

Then we have local pack with global values: Here we have different packages include the cultures of countries but we find the same product values. A significant example is the brand “Knorr” with soups. The graphic on their packaging changes from one country to another while keeping the main principles of the mark

Finally there is local pack with local values: These are products from major brand but for a local market. The examples are various but I will remember the products to have a white skin which are sold in Asia.

We can therefore conclude this chapter by saying that the global packaging adjusts his positions to local needs.


(Juste pour rire, une publicité trouvée sur le web / Just for Laughs, an advertisement found on the web)

22/04/2011

Coup de projecteur sur la conférence « Pack Design » du 31/03 – partie III

Avant dernière partie du reportage sur Pack Design. Aujourd’hui nous allons parler de la sociologie de la consommation, des greenfluencers et de l’émergence des comportements responsables.
Le greenfluencer est une personne qui influence activement son réseau social (personnel et professionnel) pour consommer « vert ». Ce sont des consommateurs leaders d’opinion ayant un réel pouvoir pour fédérer une communauté.
 A la recherche de sens dans sa manière de consommer, le consommateur s'implique de plus en plus fortement dans ses choix et fait référence à de nouveaux systèmes de valeurs. Face à cette tendance de consommation, les entreprises et les marques des pays occidentalisés doivent depuis quelques années répondre à ce nouveau besoin de leurs clients : consommer des produits satisfaisant certes à des critères de qualité ou de prix, mais aussi à des critères plus éthiques qu'économiques (les qualités écologiques du produit, les pratiques humaines et sociales de l'entreprise qui les fabrique, les engagements stratégiques et politiques de cette entreprise, etc.).
On parle d’ailleurs de « consomm’acteurs » puisqu’ils s’informent et participent aux discussions sur les produits et les emballages.
Nous voyons donc que nos modes de consommation et que nos comportements évoluent. Nous devenons de plus en plus responsable vis-à-vis de l’environnement et de la traçabilité ce qui poussent les entreprises à faire de même pour ne pas perdre des parts de marché. Il reste des efforts à produire puisqu’aujourd’hui seulement 13% des français achètent moins pour avoir des produits, au sens large,  bio et durables.
Et vous êtes vous un greenfluencer ?


Next to last part of the story about Pack Design. Today we will talk about the sociology of consumption, greenfluencers and the emergence of responsible behavior.
The greenfluencer is a person who actively influences their social network (personal and professional) to consume "green ». These are consumer opinion leaders with real power to unite a community.
Searching for meaning in his way of consuming, the consumer is involved more heavily in their choices and refers to new systems of values. Faced with this consumption trend, companies and brands of westernized countries have in recent years to meet the new needs of their clients: consume products with good quality and low prices, but also more ethical criteria that economy (the ecological qualities of the product, human and social practices of the company that manufactures, strategic and political commitments of the enterprise, etc.).
It also speaks of "consum-actor" because they inform and participate in discussions on products and packaging.
We see that our consumption and our attitudes are changing. We become more and more responsible by the environment and traceability. Companies are doing the same to avoid losing market share. Further efforts to produce, since today only 13% of French people buy less for products, broadly defined, organic and sustainable.
And you, are you a greenfluencer?

18/04/2011

Coup de projecteur sur la conférence « Pack Design » du 31/03 – partie II


La deuxième partie que nous allons voir concerne l’adaptation du packaging aux nouveaux modes de consommation où comment le e-commerce pousse les packagers à réagir. J’ai retenu deux points qui m’ont paru essentiels : le développement des nouveaux magasins virtuels et l’avenir de l’e-packaging.
Avec l’augmentation continue des achats via internet, des nouveaux magasins virtuels voient le jour pour répondre aux besoins des consommateurs. Il y a plusieurs types de magasins sur internet car ils concernent ‘ensemble des produits, revendus par des professionnels (Pixmania, Auchan, Raja…) ou des particuliers (Bon coin, EBay,..). Les emballages dans ce cas servent essentiellement à transporter d’un point à un autre en assurant l’intégrité du contenant.

Le e-commerce modifie donc le packaging mais offre de nouvelles opportunités. Des designers ont par exemple imaginé des cybermarchés en réalité virtuelle où le consommateur remplirait son caddie comme s’il était physiquement dedans. L’acte d’achats serait alors plus intéressant puisque nous pourrions regarder les formes, mes couleurs et les informations disponibles sur nos packs.

Le packaging a aussi été modifié avec les nouvelles technologies. Nous en voyons de plus en plus avec des flash-codes ou des jeux interactifs. C’est le cas par exemple de la marque Nestlé avec Chocapic. Pour la sortie du film Arthur, les paquets de céréales se sont transformés en labyrinthe pour faire sortir le héros de sa prison. Les développeurs sont même allés plus loin en créant un jeu de course de vélo 3D. Les enfants n’ont qu’à découper les lunettes sur le paquet et rentrer un code sur le web. Le packaging est alors réutilisable de façon ludique.

Et vous, avez vous d’autres exemples et que pensez vous de ces évolutions ?



The second part speaks about the adaptation to new ways of packaging consumer or how the e-commerce pushes the packagers to respond. I identified two significant points: the development of new virtual stores and the future of e-packaging.
With the steady increase in buying over the internet, new online stores are emerging to meet consumer needs. There are several types of stores on the internet as they relate to all products, sold by professionals (Pixmania, Auchan, Raja ...) or individuals (Good corner EBay,..). The packaging in this case is primarily used to transport from one point to another by ensuring the integrity of the container.


The e-commerce changes the packaging but offers new opportunities. Designers have imagined such marketplaces in virtual reality where consumers fill their shopping cart as if he was physically inside. The act of buying would be more interesting because we could see the shapes, colors and information on our packs.

The packaging has also been modified with new technology. We see more and more with flash codes or interactive games. This applies, for example, the Nestlé brand with Chocapic. For the movieArthur”, cereal boxes have become a maze to get out the hero from his prison. The developers have gone even further by creating a set of 3D bike racing. Children have only split the glasses on the package and enter a code on the web. The packaging is then reused in a playful way.

And you, do you other examples and what do you think of these developments?


14/04/2011

Coup de projecteur sur la conférence « Pack Design » du 31/03 – partie I

Coup de projecteur sur la conférence « Pack Design » du 31/03 – partie I


Lors de mon dernier passage en Poitou-Charentes, j’ai pu assister à une conférence organisé par l’Institut National du Design Packaging (INDP) à Poitiers. Plusieurs sujets intéressants ont été présentés et je vais essayer de vous en parler à travers 3 articles à venir.

L’ouverture de la journée a tout d’abord été orchestrée par Fabrice PELTIER, un designer très connu dans le métier et président de l’INDP. Vous avez peut être vu ses arbres en bouteilles plastiques lors de Noël dernier à Paris ou au salon de l’emballage.

Sa conférence nous parlait du « packaging, média graphique non dématérialisable ». Pour lui le packaging est avant tout visuel car cela représente la majorité de notre perception. C’est pourquoi les marques cherchent à avoir des formes et des couleurs bien spécifiques. Pour illustrer cette idée, nous pouvons prendre l’exemple de Coca et Fructis. Le premier à comme logo sa bouteille en verre atypique, alors qu’elle ne représente que 7% de ses ventes. Le second à comme couleur identitaire le vert pomme. Quelque soit l’étendue de la gamme, les codes des marques restent les mêmes pour que le consommateur identifie son produit rapidement.
Attention toutefois à bien choisir ses couleurs ! Elles doivent permettre à un produit de ressortir de la masse uniforme mais ne pas être perdues dans la multitude d’un supermarché.

Le deuxième point abordé par Fabrice PELTIER fut que le packaging devait communiquer de l’émotion et transmettre une information. Pour transmettre ce sentiment, les marques s’inventent, par exemple, une histoire. Nous pouvons prendre comme cas significatif la marque Quézac qui s’est construit autour de légendes locales.
Le fait de consommer doit être synonyme de plaisir, de joie et de bien être. C’est pourquoi les campagnes publicitaires mettent en scène par exemple des enfants ayant le sourire en consommant le produit cité.

Le packaging vendeur ne coûte pas plus cher qu’un autre, il faut juste veillez à respecter certains points lors de la conception :
  • Simplifier le message
  • Amplifier les sensations
  • Raconter une histoire
  • Rendre service à son utilisateur
  • Faciliter l’usage

Le packaging doit donc séduire mais aussi être vertueux.







During my last visit in Poitou-Charentes, I attended a conference organized by the National Institute of Packaging Design (INDP) in Poitiers. Several interesting topics were presented and I'll try to talk about them.

The opening of the first day was orchestrated by Fabrice Peltier, a designer well known in the art and chairman of the INDP. You may have seen the trees in plastic bottles during last Christmas in Paris or in the international exhibition of packaging
His conference was talking about the "packaging, graphic media not dematerialized." For him the visual packaging is essential because it represents the majority of our perception. That’s why brands seek to have shapes and colors very specific. To illustrate this idea, we can take the example of Coca-Cola and Fructis. The first logo as its  glass bottle, who represents only 7% of its sales. The identity of Fructis is the green color. Whatever the extent of the range, the codes are the same that the consumer identifies the product quickly.Caution, however, choosing the right colors! They must allow a product out of uniform mass, but they are not lost in the multitude of a supermarket.

The second point raised by Fabrice PELTIER was that the packaging had to communicate emotion and transmit information. To convey that sense, the marks are invented, for example, a story. We can make a significant case Quézac brand that was built around local legends.

Consuming should be about fun, joy and wellbeing. That is why advertising campaigns portray such children with a smile by consuming the product quoted.
Packaging seller doesn’t cost more than another, you just make sure to respect certain points in the design:
• Simplify the message
• Amplify the feelings
• Telling a story
• Making service to its user
• Facilitating the use

The packaging has to seduce but also be green.



12/04/2011

Le développement durable et l’éco-conception des emballages

Le Conseil national de l’emballage (CNE) est une association qui a pour but de favoriser le meilleur usage de l’emballage des biens de consommation, de la production à l’utilisation finale. Dans cette optique j’ai assisté à une conférence de Bruno SIRI, délégué général du CNE.

Le développement durable est aujourd’hui un enjeu de fond pour anticiper les défis de la planète. Avec le développement des pays émergents ces challenges sont primordiaux et l’emballage à sont rôle à jouer.
Pour les néophytes du packaging, l’emballage à 8 fonctions essentielles : protéger, informer, faciliter l’usage, regrouper, transporter/stocker, être visible, industrialisable et intégrer le développement durable.
Aujourd’hui des grands groupes de distributeurs du type Carrefour ou Tesco ont déjà mis en place un étiquetage carbone pour informer le consommateur. Beaucoup des directives prisent sont d’ailleurs prévues par le Grenelle 2 de l’environnement, sous l’impulsion de l’ADEME, ou de la directive européenne 94/62/CE.
Les grandes marques ont aussi réduits leurs déchets à la source. C’est le cas de DANONE qui, par exemple, à réduit ou supprimer son cavalier carton sur la gamme Activia. Il y a aussi les marques de lessive qui ont baissé de 53,1% la masse de leur emballage en proposant de la lessive concentrée. Selon le CNE, les entreprises faisant partie de leur réseau ont comme cela économisé 75000 tonnes de matériaux d’emballages et réduit leur volume de transport d’environ 5000 camions/an.
On ne peut malgré tout pas supprimé totalement les emballages. D’une part pour garantir la sécurité, l’information au consommateur (traçabilité, perte produit) et d’autre part pour l’acceptabilité du consommateur. Cette dernière est primordial car si un packaging ne fait pas vendre, il sera retiré du marché, quelque soit sa vertuosité.  L’acceptabilité de l’emballage pour le produit, pour le consommateur, pour l’utilisateur est un critère inscrit dans la directive européenne 94/62, caractérise une réalité d’usage et peut s’objectiver.


Sustainable development and eco-packaging design



The National Council of the packaging (CNE) is an association that seeks to promote the best use of the packaging of consumer goods, from production to final use. In this context I attended a conference SIRI Bruno, managing director of the CNE.



Sustainable development is a crucial background to anticipate the challenges facing the planet. With the development of these emerging challenges and packaging are paramount role is to it.

For neophytes packaging, packaging in 8 core functions: to protect, inform and facilitate the use, consolidate, transport / storage, be visible, industrialize and integrate sustainable development.

Today, large dealer groups or the type Carrefour Tesco have already implemented a carbon labeling to inform consumers. Many of the guidelines snuff are also provided by the Environmental Grenelle 2, led by ADEME, or the European Directive 94/62/EC.

The major brands have also reduced their waste at source. DANONE is the case that, for example, to reduce or remove the header card on the Activia range. There are also brands of washing powder which fell from 53.1% the weight of their packaging by offering concentrated laundry. According to the CNE, the companies forming part of their network as it has saved 75,000 tonnes of packaging materials and reduces their volume transport of about 5,000 trucks per year. 
We can still not totally removed the packages. On the one hand to ensure safety, consumer information (traceability, product loss) and the other for consumer acceptability. The latter is important because if packaging does not sell, it will be removed from the market, whatever its vertuosité. The acceptability of packaging for the product to the consumer, the user is a requirement enshrined in the European Directive 94/62, characterizes a reality can objectify and use.

05/04/2011

Stop aux idées recues!

Beaucoup de personnes, influencées par les campagnes publicitaires et leurs idées reçues, pensent que les emballages sont la cause des problèmes énergétiques et environnementales d’aujourd’hui. Malgré qu’ils soient indispensables pour nos modes de vie (conservation, transport,…), ils sont sans cesse dénigrés par la majorité de la population. Cet article va, je l’espère, vous faire relativiser :

En France, les déchets des différents secteurs de production s’élèvent à 868 millions de tonnes. Les déchets des ménages, quand à eux, ne représentent que 3,5% de ce chiffre (contre par exemple 41% pour les déchets dans le BTP). Ensuite la part massique véritable des emballages dans les déchets ménagers est de 27% . En réalité les emballages représentent donc 4,4 millions de tonnes, soit 0,5% des déchets générés en France.

Le taux de recyclage, selon les officiels, est aujourd’hui dans notre pays de 60%. Selon la norme 94/62, depuis les années 70, la filière emballage a fait beaucoup d’efforts et a comme objectif de passer à 75% d’emballages recyclés entre 2012 et 2014. Un travail pédagogique est fait depuis longtemps pour sensibiliser les consommateurs et atteindre cet objectif.
En 2004 (mais ces chiffres sont encore plus significatif aujourd’hui), 17% des ordures ménagères étaient recyclés, il y avait 30% d’emballages dans la poubelle et le taux de recyclage des emballages était de 63%.
Moralité (et après une petite règle de 3), nous nous rendons compte que 18% de la poubelle est recyclé en terme d’emballages ce qui veut tout simplement dire qu’il n’y a QU’EUX qui sont recyclés dans notre poubelle, les autres fins de vie étant l’enfouissement ou la valorisation énergétique.

Alors, lorsque les pouvoirs publics concentrent leurs efforts sur 0,5% des déchets, qui ont pris en compte depuis longtemps les problématiques environnementales, il y a de quoi se poser des questions. Il faut bien sûr ne pas relâcher nos efforts mais il serait judicieux de mettre tout le monde sur un pied d’égalité, ne trouvez vous pas ?



Many people, influenced by advertising campaigns and their wisdom, believe that the packages are the cause of energy and environmental problems of today. Although they are essential to our way of life (storage, transport, ...), they are constantly denigrated by the majority of the population. This article will, I hope, make  you relativize:
In France, the waste from different sectors of production amounted to 868 million tonnes. Household waste represent only 3.5% of this figure (eg 41% for waste in construction). Then the real part of packaging in household waste is 27%.
In reality the packs represent 4.4 million tons, or 0.5% of waste generated in France.

Today the recycling rate, according to the administration, is now of 60% in our country. According to the standard 94/62, since the 70's, the packaging industry has made great efforts and aims to increase to 75% recycled packaging between 2012 and 2014. Educational work has been done for a long time to educate consumers and to achieve this goal.
In 2004 (although these figures are even more significant today), 17% of household waste was recycled, there were 30% of packaging in the garbage and recycling rate for packaging was 63%.
Morality (and after a little rule of 3), we realize that 18.9% of the trash is recycled and all of it is which simply means that only packaging are recycled in our trash, the other end of life as landfill or energy recovery.
So when governments focus their efforts on 0.5% of the waste, which have long been considered the environmental issues, it's reasonable to ask questions. We mustn’t relax our efforts but it would be wise to put everyone on an equal base, don’t you think?