18/01/2012

Des bulles pour les bouteilles de vin ? Juste pour les protéger



Afin d’assurer l’origine de ses bouteilles à ses clients, Château Palmer a choisi de sécuriser ses Grands Crus avec un Scellé à Bulles de « Prooftag ».
A partir du millésime 2009, toutes les bouteilles de Château Palmer et d’Alter Ego porteront un scellé d’authentification apposé par la propriété avant l’expédition. Ce scellé regroupe toutes les informations inhérentes à la bouteille, préalablement enregistrées dans une base de données et accessibles aux consommateurs.

Avec cette solution, le consommateur pourra contrôler l’origine des bouteilles sur Internet ou smartphone et accéder à la fiche descriptive du vin. Qualité, traçabilité et authenticité sont ainsi garanties au client.
Cette protection mise en œuvre sur la capsule sous forme d’un scellé personnalisé permet également de s’assurer que la bouteille n’a pas été ouverte précédemment.

Selon « Prooftag », le Code à Bulles™ est la solution ultime de sécurité visible. La société part du principe que les technologies classiques de sécurité sont produites en masse et donc reproductibles en masse. Seules les technologies ne pouvant être reproduites par leurs propres fabricants peuvent offrir l'assurance d'une protection efficace contre la contrefaçon.

Le Code à Bulles™ est constitué d’un polymère translucide au cœur duquel s’auto génère par réaction physique et de manière aléatoire un ensemble de bulles. Cette constellation de bulles constitue la base de l’identité attribuée à chaque document ou produit. Chaque Code à Bulles™ est unique et impossible à reproduire même par « Prooftag ».

Chaque Code à Bulles™ est associé à un identifiant unique (comme un RFID) puis le couple est enregistré dans une base de données d’authentification.
Ses propriétés sont sa robustesse, son fonctionnement perpétuel (même partiellement détruit), son caractère unique et sa durée de vie dépassant  100 ans.

Considérant qu’un grand cru n’est pas à la portée de tous, on pourrait voir les châteaux investir un peu plus dans le packaging pour prévenir les contrefaçons.

Reproduction partielle issue d’emballages magazines



Bubbles in the wine? Just to protect them

To ensure the origin of its bottles, Château Palmer has chosen to secure its “Grands Crus” with Bubble Seal of "Prooftag."
From 2009 vintage year, all bottles of Château Palmer and Alter Ego will have a seal of authentication by the winemaker before shipment. The seal includes all informations from the bottle, previously stored in a database and accessible to consumers.

With this solution, consumers can control the origin of the bottles on the web and access of wine database. Quality, traceability and authenticity are guaranteed to the customer.
This protection implemented on the capsule form with a personal seal also ensures that the bottle was not opened before.

According to "Prooftag" the  "Code à Bulles ™" (Bubble Tag) is the ultimate security visible. The company says that traditional security technologies are mass produced and therefore reproducible a lot. Only technologies that cannot be replicated by their own manufacturers can offer the assurance of protection against counterfeiting.

The  "Code à Bulles ™" is made with a translucent polymer which generates physical reaction and a set of random bubbles. This constellation of bubbles is the basis of the identity assigned to each document or product. Each Bubble Tag ™ is unique and impossible to reproduce even by "Prooftag."

Each  "Code à Bulles ™" is associated with a unique identifier (such as RFID) then stored in a database for authentication.
Its properties are its strength, operating constantly (even partially destroyed), its uniqueness and its life exceeding 100 years.

Whereas a great wine is not for everyone, we could see winemakers invest more in packaging to prevent counterfeiting.

16/01/2012

Evolution du verre pour le plastique : Les britanniques s’y mettent aussi



Je suis actuellement en stage en Angleterre donc je vous donnerai quelques nouvelles de nos amis britanniques pendant cette période.
L’industrie verrière britannique a riposté sur le changement de leurs emballages vers le plastique, qui réduisent les émissions de carbone par rapport à son équivalent en verre.

L'organisation a soutenu que la recyclabilité du verre ne devait pas être oublié alors que les supermarchés et autres utilisateurs finaux considèrent ses qualités écologiques. Sa durée de vie doit être aussi prise en compte plutôt que de se focaliser uniquement sur son poids.
Ses commentaires viennent après l’annonce du manufacturier DUERR d’investir £ 100.000 dans du nouvel équipement pour emballer le beurre de cacahuètes SAINSBURY dans des pots en PET plutôt qu’en verre.

Le directeur Richard Duerr a déclaré le mois dernier que cet investissement était «une étape majeure pour l'emballage et contribuera significativement à la réduction des émissions de carbone".

Rebecca Cocking, responsable des affaires de « British Glass » a déclaré: «Nous nous réjouissons des grands progrès réalisés par les supermarchés pour réduire les emballages et les déchets dans leurs opérations mais nous sommes fortement en désaccord avec l'affirmation selon laquelle l'emballage plastique est un choix plus écologique que le verre. »

"Moins de poids signifie des coûts de carburant et des émissions de CO2 réduits, mais en conclure que le plastique est plus écologique est erronée. Nous pensons qu'une approche plus globale, processus complet qui prend en compte l'extraction des matières premières jusqu'à la fin de vie, est nécessaire pour vraiment comprendre le véritable impact environnemental relatif des matériaux d'emballage."

SAINSBURY  changera de matériau en Septembre, dans le cadre de son objectif global de réduire le poids  des emballages d’1/3 en 2015.

Au moment de leur lancement, le responsable packaging de SAINSBURY, Stuart Lendrum, a déclaré: «Notre travail sur le beurre de cacahuètes est un excellent exemple pour réduire les emballages, sans sacrifier leur efficacité. En fait, les nouveaux pots seront moins enclins à casser ce qui les rend encore mieux que les précédents. "


British Glass questions glass-to-plastics switch

I am currently in training in England so I'll give you some news from our British friends during this period.
British Glass has hit back at claims plastic packaging can cut carbon emissions compared to its glass equivalent.

The organisation has argued that glass’s recyclability should not be forgotten when supermarkets and other end users of packaging consider its green credentials, and that a ‘whole-life’ approach should be taken rather than focusing purely on weight.
Its comments come after jam and spread manufacturer Duerr’s last month publicly announced a £100,000 investment in new equipment to pack Sainsbury’s own-brand peanut butter in PET rather than glass jars.

Duerr’s director Richard Duerr told the Manchester Evening Newslast month that the investment was “a major step forward for packaging and will significantly contribute to reducing carbon emissions”.

Rebecca Cocking, head of container affairs at British Glass, said: “While we applaud the great strides being made by the supermarkets to reduce packaging and waste in their operations, we do strongly disagree with the claim that plastic packaging is per se a greener choice than glass.

“Less weight does mean lower fuel costs and reduced CO2, but to claim therefore that plastic is greener is misguided.
“We believe a more comprehensive, whole process approach that takes into account everything from raw material extraction to end disposal is required to truly understand the true environmental relative impact of packaging materials.”

Sainsbury’s made the switch in September as part of its overall aim to reduce the overall weight of its own-label packaging by a third by 2015.

At the time of their launch, Sainsbury’s head of packaging Stuart Lendrum said: “Our work on peanut butter is a great example of how you can reduce packaging without sacrificing its effectiveness. In fact, the new jars will be less prone to breaking making them even better than the previous ones.”

12/01/2012

Les GMS remplacent de plus en plus les emballages verre et métal pour du plastique et du carton


 
La Marque Repère (MDD de LECLERC) fut la 1ère a décidé d'abandonner progressivement le verre, utilisé pour ses emballages de produits de consommation courante comme l'huile, le vinaigre, le yaourt ou le café soluble, pour le remplacer par le plastique "PET" (polyéthylène téréphtalate)
L'enseigne de grande distribution se dit "convaincue" par les atouts de ce plastique, que ce soit en termes de conservation, de légèreté et de résistance et permettra de réduire de 3.000 tonnes les émissions de CO2 et de 2.700 tonnes la quantité d'emballages.
                LECLERC est allé plus loin en supprimant les étuis des tubes de dentifrices, des tubes de mayonnaise, des cartonnettes de yaourts x4 afin d’économiser de 70 tonnes de carton d’économisé par an. Certaines bouteilles de jus de fruits sont désormais fabriquées à partir de 50% de plastique recyclé.

La nouvelle est symptomatique d'une évolution de fond qui bouleversera à terme le secteur de l'emballage agroalimentaire, à savoir la migration de nombreux emballages vers le PET (végétale ou pas) et le carton (voir article précédent sur les canettes en carton).

CASINO, groupe de distribution stéphanois,  vient ainsi d'annoncer sa volonté d'adopter cette stratégie sur ses marques propres, avec comme objectif similaire de réduire son empreinte carbone et le poids des emballages utilisés.
A ces fins, la société vient de signer un accord avec TETRA PAK qui concernera le passage sous emballage Tetra Recart (voir photo).
Il est d'ailleurs présenté par le distributeur comme étant le premier système au monde de traitement et de conditionnement des produits appertisés en emballage carton.

MDD : Marques de distributeurs
GMS : Grandes et Moyennes Surfaces



S&H replace more and more glass and metal containers for plastic and cardboard

The Store Brand “Repère” (LECLERC) was the first decided to give up the glass, used for its packaging of consumer products such as oil, vinegar, yogurt or instant coffee to replace by the plastic "PET" (polyethylene terephthalate).
The chain of supermarkets said he was "convinced" by the strengths of this plastic, either in terms of conservation, lightness and strength and will reduce 3,000 tons of CO2 emissions and 2,700 tons  the amount of packaging.
LECLERC went further by eliminating cases of toothpaste tubes, mayo tubes, yogurt x4 cardboards to save 70 tons of cardboard each year. Some bottles of fruit juice are now made ​​from 50% recycled plastic.

The new trend is symptomatic of an evolution that will change the food packaging sector with the change of many packaging to PET (vegetable or not) and cardboard (see previous article on cardboard cans) .

CASINO, a distribution group, has just announced its willingness to adopt this strategy on its own brands, with the similar goal of reducing its carbon footprint and weight of packaging used.
To this end, the company has signed an agreement with TETRA PAK  to use the Tetra Recart.(see picture).
It is also submitted by the distributor as the first system in the world to package pasteurized products in cardboard packaging.


S&H : Supermarkets & Hypermarkets

11/01/2012

Des canettes en carton bientôt dans les supermarchés ?


Les canettes traditionnelles, en aluminium ou en acier, pourrait appartenir au passé  puisque la société allemande Keienburg vient d’en concevoir  une nouvelle, basée sur du carton et disponible sur le marché, selon ses développeurs, fin 2012.  (le couvercle, lui, reste en aluminium).
Le carton intègre un copolymère éthylène - alcool vinylique (EVOH) ainsi qu'une couche de polyéthylène et présente les mêmes propriétés techniques que le métal.
Le carton fabriqué en Allemagne offre la perspective d'un moindre coût et est plus écologique pour conditionner des jus de fruits, des boissons alcoolisées ou des boissons gazeuses.
Les machines industrielles sont capables de produire plus de 40.000 canettes par heure et peuvent être directement remplis à la source (-30% de coût de production, selon le fabricant, par rapport au métal).

Les canettes en carton

En Allemagne, les canettes de carton seront connues comme un «emballage écologique favorable». Il y a apparemment un gros avantage pour les consommateurs puisque les boissons froides restent plus longtemps à température que les canettes métalliques minces (une caractéristique qui pourrait être particulièrement bienvenue pendant les mois d'été).
Selon le représentant de Keienburg, l’idée serait née en réponse aux réglementations introduites en Allemagne il y a 8 ans. Les revendeurs doivent payer une consigne de 0.25 cents par canette. Avec cette innovation, cette taxe est révolue.

Les boîtes boissons en carton sont certifiées, depuis cet été, pour le multi-liquide après une série de tests de produits. Le représentant a ajouté que des négociations étaient actuellement en cours entre Keienburg et un certain nombre d'entreprises de brassage pour effectuer des essais supplémentaires pour une mis sur le marché dans l’année.
Après le 1er aspirateur en carton et la bouteille de vin en papier, l’emballage n’a pas fini de nous étonner…


Cardboard cans soon in supermarkets ?

Traditional thin metal drinks cans could become a thing of the past once a new, cardboard-based design has made its mark on the packaging industry. (the cover is still in aluminum).
The paper includes an ethylene - vinyl alcohol (EVOH) and a layer of polyethylene and has the same technical properties as metal.
The German-made cardboard can offers the prospect of a lower-cost and more eco-friendly way of encasing fruit juices, alcoholic beverages or soft drinks and its developers say it will be on the market by late 2012.
It's a product of Germany's Keienburg GmbH which, alongside the cans, is offering dedicated body production units, giving drinks manufacturers the ability to fill cans at source. These units are capable of producing in excess of 40,000 cardboard cans every single hour which, once they've been filled, can be transported on at a fraction of the cost associated with metal drinks can distribution processes.

Cardboard Cans
In Germany, the cardboard cans will be known as ‘Ecological Favorable Packaging' and, for consumers, there's one big advantage to them: they keep beverages colder, for longer, than those in thin metal packaging - a feature that could be especially welcome during the summer months.
In comments made to the Packaging News website, a representative for the firm that makes it explained that the cardboard can's creation came about in response to regulations introduced in
Germany eight years ago. These added 25 cents to the price of all cans sold by beverage resellers, with the result that can sale volumes dropped significantly.

The cardboard drinks can's since been certified for multi-liquid use by officials at Germany's Fraunhofer Institute, following a series of product tests. The representative added that negotiations were presently ongoing between Keienburg and a number of brewing firms to carry out additional testing and, thereafter, the cardboard can should make its market debut within the next 12 months.
After the first vacuum cleaner in cardboard and the bottle of wine in paper, packaging does not surprise us ...

06/01/2012

L’emballage : un moyen aussi d’éviter le gaspillage alimentaire




1/3 de la nourriture que nous produisons dans le monde serait gâché, soit 1,3 milliard de tonnes de nourriture gaspillée chaque année. En première ligne se trouve les fruits et légumes frais, suivis par les produits laitiers.

En Europe, c’est environ 280 Kg de nourriture perdus par individu. C’est presque autant que les ordures ménagères (391 Kg) et 3 fois plus que les emballages ménagers dans nos poubelles.

Comme nous en parlions en avril dernier (http://canardemballe.blogspot.com/2011/04/stop-aux-idees-recues.html), les français, par le biais des pouvoirs publics, se focalisent sur les déchets d’emballages alors que la nourriture est gaspillée en plus grande quantité (30% de perte en Europe, 50% aux Etats Unis !). Pourtant, d’après de récentes études, l’énergie nécessaire à la fabrication d’un emballage est bien inférieure à celle requise pour l’élaboration d’un produit alimentaire.

Pourtant le gaspillage est différent selon les zones géographiques. Dans les pays en voie de développement, le gaspillage est dû aux mauvaises techniques de conservation lors de la production, du stockage ou du transport. L’utilisation des emballages est donc une nécessité pour conserver les denrées alimentaires.
Dans les pays industrialisés, la majeure partie du gaspillage est dû à la commercialisation et au consommateur. Chaque européen serait ainsi responsable de près de 100Kg de nourriture jetés car elle ne correspondrait pas à des critères esthétiques et dimensionnels ultra précis (ex : tomate bien rouge calibré) et à la surabondance des produits dans nos supermarchés et nos réfrigérateurs.
Des moyens simples existent aussi mais semblent contraignants pour les consommateurs (organiser ses menus, faire une liste de cours, manger les restes,…) car ce ne sont pas des reflexes quotidiens.

Nous serons tous d’accord en disant qu’il faut limiter le nombre des emballages mais le plus important reste comme même l’éducation des consommateurs. Ils doivent savoir qu’un produit peut souvent être consommés après sa date de péremption (ex : 2 à 3 semaines pour les yaourts) et que si les emballages sont parfois trop nombreux (les pots de crème cosmétique en sont le parfait exemple) c’est souvent à cause de l’impression d’acheter un produit de meilleur qualité.

La solution n’est pas donc de toujours produire plus mais produire mieux. Des résolutions à prendre en cette nouvelle année ?

Plus d’infos sur l’emballage magazine de septembre 2011.


Packaging: a way to avoid wasting food

1 / 3 of the food we produce in the world would be ruined, or 1.3 billion tones of wasted food each year. In the first line is the fruits and vegetables, followed by dairy products.

In Europe, it’s 280 kg of food per individual lost. It's almost as much as household waste (391 kg) and three times more than domestic packaging in our bins.

As we talked about last April (http://canardemballe.blogspot.com/2011/04/stop-aux-idees-recues.html) French people, through the government, focus on the waste of packaging when food is wasted in bigger quantities (30% loss in Europe, 50% in the USA!). However, according to recent studies, the energy required for the manufacture of packaging is well below that required for the development of a food product.
Yet the waste is different in different geographical areas. In developing countries, waste is due to poor preservation techniques during the production, storage or transport. The use of packaging is a necessity for preserving foodstuffs.
In industrialized countries, most of the waste is due to marketing and the consumer. Every European would be responsible for nearly 100kg of food thrown away because it does not match the aesthetic and dimensional high-precision (eg, red calibrated tomatoes) and the glut of products in our supermarkets and our refrigerators.
Simple ways also exist but appear to be binding on the consumer (organize menus, make a list of course, eating leftovers, ...) because they are not daily reflexs.

We will all agree in saying that we must limit the number of packages but the most important remains the same as consumer education. They must know that a product can often be consumed after the expiry date (eg 2 to 3 weeks for yoghurt) and if we are a lot of packaging (the cosmetic cream jars are the perfect example )it is often due to the impression of buying a better quality product.

The solution is not to always produce more but produce better. Resolutions to be taken in this new year?


More info on the packaging magazine in September 2011