29/05/2012

Materialer i København


Pour ce nouvel article, je vous présenterai 2 expositions sur les matériaux que j’ai eu la chance de voir lors de mon séjour à Copenhague. Même si l’une d’elle parle d’architecture, j’ai pu remarquer que les thématiques du packaging sont semblables : poids, dimensions, esthétisme  ou environnement.


Material World - Strong, lightweight, green, smart and transparent materials

Tout au long de l'histoire, nous avons vécu et décrit la façon dont notre réalité a une dimension psychologique, mentale, physique et matérielle. Nos idées, valeurs, religions ou sentiments ont été en contraste avec les constructions et les objets. De cette façon, le matériel a été considéré comme l'opposé de la spiritualité.
L'histoire de l'architecture c'est, en grande partie, l'histoire de l'imagination humaine et des idées qui ont façonné différents matériaux afin de les mettre en œuvre pour construire des bâtiments et même des villes entières à l'image de l'homme. En d'autres termes, c’est le mécanisme qui nous a permis de passer de la spiritualité à quelque chose de matériel.

Notre capacité à constamment utiliser des matériaux existants, pour des nouvelles utilisations, a été essentielle dans l’évolution de la conception, de l’expression et du style au fil des siècles. Le développement des matériaux a toujours aidé à surmonter les défis auxquels les humains ont été confrontés.

Aujourd'hui, la recherche et le développement de matériaux de pointe sont devenus des branches complexes de la science puisqu’elles doivent se concentrer sur la viabilité financière, la disponibilités des ressources et l'environnement.

Le verre autonettoyant sur les façades des buildings de 500 mètres de haut permet, par exemple, de gagner en productivité sans risquer la vie d’un homme suspendu dans le vide. Les balles en plastique dans des éléments creux servant à la construction permet de réduire la consommation de béton ainsi que les coûts de transport. De nouveaux types d'isolation permettent aussi d'économiser des milliards sur la facture énergétique du monde, réduisant ainsi les émissions de CO2.

L'exposition « Material World » de Copenhague montre comment le travail et le développement des matériaux ont contribué à la durabilité de l'industrie de la construction ainsi qu’à de nouvelles expressions et expériences artistiques. On y trouve une centaine de matériaux différents dans cette exposition, répartis en cinq catégories: solide, léger, vert, intelligent et transparent.


Hello Materials - Exposition on The Danish Design Centre

Coloré! Durable! Pas cher! Moderne! Les matériaux du 20ème siècle ont permis de stimuler le développement de la société de consommation. Du plastique et du nylon à la mousse de caoutchouc, l'acier inoxydable et au téflon - ces matériaux ont été trouvés dans chaque maison, ils étaient populaires et ils étaient visibles dans la vie quotidienne des gens. Les avantages qu'ils apportent avec eux étaient tangibles à un moment où la pollution, le recyclage et le gaspillage des ressources n’étaient  pas devenues des questions populaires.

Au 21e siècle, la quantité de nouveaux matériaux est encore plus grande. Cependant, leur développement est plus confidentiel et il est entraîné par plusieurs facteurs importants et interdépendants. Certains matériaux se développent à partir d'une volonté de réutiliser les ressources qui ont déjà été récupérés. D'autres découlent de nouvelles possibilités pour la forme, la résistance et la durabilité. Et un grand groupe de nouveaux matériaux sont «invisibles» à l'œil nu, mais ajoutent de la valeur ajoutée ou fournissent des propriétés bénéfiques pour nos biens de consommation existants.

Aux mêmes dates que l’exposition « Material World », le Danish Design Center présente l'exposition «  Hello Materials ». Elle jette un regard sur les nouveaux matériaux et les met en comparaison avec les plus anciens dans leurs utilisations. L’exposition raconte des nombreuses histoires au sujet de matériaux présents et futurs afin de donner un aperçu de leur possible usage pour la société et l'individu.

Certains sont créés à partir d'un besoin spécifique, par exemple la nécessité de réduire la pollution, de réutiliser les ressources existantes ou d'économiser l'énergie. D'autres ont plus à voir avec le confort, le luxe, le statut et l'esthétique. Dans l’avancé des travaux, certains matériaux sont prêts à l'emploi et bien documenté. D'autres, en particulier les matériaux 'intelligents' », inspirent la crainte et stimulent l'imagination, mais ils créent plus de questions qu'ils n'apportent de réponses.

 
           Si vous avez envie d’en savoir plus, voici un blog d’experts sur les matériaux: http://hellomaterialsblog.ddc.dk/

 

Materialer i København

 For this new article, I will present to you two exhibitions on materials because I had the chance to see them during my last journey in Copenhagen. Even if one of them talk about architecture, I noticed that the packaging themes are similar: weight, size, aesthetics or environment.

Material World - Strong, lightweight, green, smart and transparent materials

Throughout history, we humans have experienced and described how our reality has both a psychological, mental dimension and a physical, material one: Ideas, notions, religions and feelings have been contrasted with concrete buildings and objects. In this manner, materiality has been regarded as the opposite of spirituality.

To a great extent, the history of architecture is the history of how human imagination and ideas have shaped various materials and put them together in ways that have made buildings and even entire cities in the image of man – in other words, how these ideas have acquired material form.

Our ability to constantly use existing materials in new ways while constantly creating brand new ones has been essential to the way design has changed its form, expression and style over the centuries. The development of materials has always helped overcome the challenges that humans face.

Today, advanced material research and development has become a complex branch of science focusing on financial, resource-related and environmental sustainability.

Self-cleaning glass on the façades of buildings 500-metres tall saves human lives as well as money. Hollow plastic balls in concrete elements cut concrete consumption as well as transport costs. And new kinds of insulation saves billions on the world’s energy bill thereby reducing CO2 emissions globally.

The Material World exhibition shows how the work on and development of materials contribute to the sustainability of the construction industry as well as to new architectural structures, expressions and experiences. We can find a hundred different materials in this exhibition, divided into five categories: strong, lightweight, green, smart and transparent.


Hello Materials - Exhibition on The Danish Design Centre

Colourful! Durable! Cheap! Modern! The 20th century’s new materials helped drive the development of the consumer society. From plastic and nylon to foam rubber, stainless steel and Teflon – these materials were found in every home, they were popular and they were visible in people’s daily lives. The benefits they brought with them were tangible at a time well before pollution, recycling and wasting resources had become popular issues.

In the 21st century, the amount of new materials is even greater. Now, however, their development takes place in the background and it is driven by several significant and mutually dependent factors. Some materials develop out of a desire to reuse resources that have already been recovered. Others stem from the new possibilities for form, function strength and durability. And a large group of new materials are ‘invisible’ to the naked eye, yet add new value or provide beneficial properties to our existing consumer goods.


 In the same period of time as Material World, The Danish Design Centre shows the exhibition "Hello Materials". The exhibition takes a look at the new materials - as well as looking at the new uses being made of the "old" materials. The exhibition tells a few of the many fascinating stories about present and future materials - and give a tiny glimpse of what they will mean to society and the individual.
Some come into being out of a specific need, for example the need to reduce pollution, reuse existing resources or save energy. Others are more to do with comfort, luxury, status and aesthetics. Some materials are ready for use and well documented. Others, particularly ‘intelligent’ materials’, inspire awe and stimulate the imagination but create more questions than they answer.

If you want to know more, here is a blog of experts on materials : http://hellomaterialsblog.ddc.dk/

05/04/2012

DANONE : du nouveau dans nos rayons


 
Dans cette période difficile pour beaucoup d’entreprises, Danone a pour objectif de se démarquer des autres en mettant en place un projet basé sur plusieurs axes : accompagner les éleveurs bovins, redynamiser la marque en changeant le packaging et modifier le rayonnage des produits frais. Nous intéresserons ici aux deux derniers axes de ce projet.
Pour tirer la catégorie « produits frais » vers le haut, dont Danone totalise 30% des parts de marché, et pour avoir sa propre identité, la marque change son pot ERCA qui remonte à 1978 pour passer à un écrin  avec un fon arrondi, inspiré des premiers pots de la marque, nommé ARCIL. Il comporte un gaufrage sur le bas et sera commercialisé pour les gammes Activia, Taillefine, Velouté et Danone nature au mois de septembre en France.

Selon le directeur de Danone France, un investissement de plusieurs dizaines de milliers d’euros est en cours pour faire évoluer 20 des 43 lignes du parc machines de conditionnement et qui produit 660 000 tonnes de produits frais en France. Il faudra compter plusieurs mois pour finaliser ce transfert à toutes les gammes de la marque.
Ce pot est toutefois en test sur le marché espagnol depuis quelques mois  où il a permis à la marque un gain de 4% de parts de marché. Chaque catégorie de produit aura sa propre couleur pour une meilleure identification (bleu : Nature, vert : Activia,…).

Danone propose également une nouvelle organisation des rayons baptisée « boutique ultrafrais ». Le concept est d’habiller en noir le rayon, de remplacer les néons par des LED et de modifier les codes couleurs. Des discussions sont aujourd’hui en cours avec les GSM et GSA* pour une implantation à la fin de l’année.
Affaire à suivre…

*GSM : Grandes et moyennes surfaces
*GSA : Grandes surfaces alimentaires


DANONE : news on our shelves

In these difficult times for many companies, DANONE searches to mark a difference from others by put in place up a project based on several axes: supporting the milk industry, stimulate the brand by changing the packaging and change the shelves of fresh products. We focus here on the last two point of this project.
To boost the category "fresh products" (DANONE has 30% market share) and to have its own identity, the brand changes its ERCA yoghurt pot dating from 1978 to change in a new packaging with a rounded bottom, inspired from the first pot of the brand, named ARCIL. It is embossed on the bottom and will be sold for Activia Taillefine, Velouté and DANONE  Nature ranges in September in France.

According to the head of Danone France, an investment of several millions of Euros is in process to change 20 of the 43 lines of packaging machines who ares producing 660,000 tons of fresh products in France. It will take several months to finalize the transfer at all ranges of the brand.
However, this pot is being tested on the Spanish market since few months and it has helped the brand to gain 4%  of market shares. Each product category has its own color for easy identification (blue: Nature, Green: Activia, ...).

Danone also offers a new organization rays called " ultra-fres shop". The concept is to dress the shelves in black, to replace the neon with LEDs and to change the color codes. Discussions are now in progress with the supermarkets  for an establishment at the end of the year.
To be continued ...





28/03/2012

Innovations dans les emballages de plats à emporter



Depuis le jour où le Fish-and-chips était enveloppé dans des vieux journaux et que la nourriture chinoise était conditionnée dans un plateau plastique peu attrayantes, beaucoup de choses ont changé.
Une récente étude de marché réalisée par Technomic a conclu que les consommateurs s'approvisionnent  en repas préparés à partir d'un large éventail de restaurants au détail, au détriment des restaurants traditionnels.
Les consommateurs choisissent de plus les plats à emporter comme une option de la restauration, plus pratique et souvent moins cher. L'enquête a révélé que 57% des consommateurs prennent désormais cette option au moins une fois par semaine, comparativement à seulement 49% des consommateurs interrogés il ya trois ans.

Pour maintenir leurs ventes, de nombreux restaurants traditionnels se tournent vers le secteur à emporter pour des nouvelles sources de revenus. Ces quasi-repas gastronomiques aident à compenser les ventes en baisse des restaurants. L’emballage à un rôle essentiel dans ce secteur puisqu’il doit transmettre les idées de qualité et de gastronomie .
Je ne parle pas ici de l'emballage pour la malbouffe dans les fast-food, ni des repas (industriellement) préparés à mettre dans un micro-ondes. Je tiens à souligner les possibilités d'emballage pour les repas gourmets offerts par les épiceries fines et les restaurants.

Le Sushi  danois
Le Sushi, fameux plat japonais de poisson frais, ne doit pas seulement être bon, mais doit être beaucoup plus. Il doit faire appel aussi bien à l'œil qu'au palais. Il doit être frais, goûtu mais avant tout donner envie. L’emballage est donc prépondérant.
"Sticks 'n' Sushi", un restaurant à Copenhague, emballe ses plats dans les plateaux noirs décoratifs, empilables dans un paquet à emporter, fait de carton blanc de haute qualité (verso blanc couché, imprimé en noir)
Les découpes en forme de poisson sur la poignée et  les cotés sont en harmonie avec le produit. Le rainage sur le côté de la boîte permet d’insérer et retirer le plateau de sushis facilement. L'intérieur noir de l'emballage et du plateau  permettent de faire ressortir les sushis colorés.


Indonésie – La boite à double tiroir
Nous restons avec la cuisine japonaise, mais maintenant en Indonésie. Dans ce pays, les plats à emporter sont généralement conditionnés dans des emballages à base de polystyrène.
PT. Bentoel Prima a créé une boîte à double tiroir, plus ou moins dans le même style que l'emballage sushi danois. Il s'agit d'un emballage à base de papier fabriqué à partir de carton imprimé ivoire de 260 gr/m2 et vernis à base d'eau.


Singapour - La Boîte « boulette de riz »
La boîte est conçue pour ressembler à une boulette de riz. L'emballage inculque la valeur des traditions de conservation. La conception graphique de la boîte montre  des activités relatives aux fêtes traditionnelles, comme la course de bateau-dragon et la fabrication de boulettes de riz. La boîte est en mesure d'emballer six boulettes .
Ce produit est fabriqué avec du carton sulfate non blanchi. L'impression se fait sur la surface non revêtue pour donner la boîte un regard nostalgique. La palette de couleurs utilisée a également été limitée au noir accentuer ce regard. Le paquet est attaché juste avec une ficelle, comme une boulette de riz.

Comme l'emballage n'est pas enfermé pleinement, il permet un échange d'air qui est important pour maintenir la fraîcheur de la boulette de riz. La surface intérieure de la boîte est laminé avec une couche de film OPP pour empêcher l'infiltration de l'huile de la boulette de riz dans le carton, permettant ainsi à l'emballage afin de maintenir un aspect propre.


Philippines -  la boite durable inspirée de l’origami
En utilisant une seule pièce de carton, comme la conception d'origami simple, l’emballage ressemble à un bourgeon  qui se mue en fleur.
Le matériau utilisé est le papier, sans colle ou plastifiants, ce qui rend l’emballage biodégradable et plus facile à recycler.
Le fabricant va encore plus loin en encourageant vivement leurs clients à retourner les emballages contre un repas gratuit. L'emballage retourné est  alors envoyé vers les canaux appropriés de recyclage. De cette façon, le fabricant a créé non seulement une sensibilisation des consommateurs sur les questions de durabilité et le recyclabilité, mais aussi il a permis de cultiver une habitude de consommation responsable.

  
Innovations in Food Take-Out Packaging

Since the days of the fish-and-chips wrapped in old newspapers and the Chinese food scooped into unappealing plastic trays, quite some has change.
Traditionally supermarkets and convenience stores have expanded their foodservice platform and built upon consumer desire for convenient and quality ready-to-eat meals. But a recent market survey conducted by Technomic concluded that consumers are sourcing prepared meals from a wider range of retail foodservice operations than they were two years ago, many times at the expense of restaurants. Eating-out is transformed into taking-out.
Consumers increasingly choose take-out as a faster, more convenient and often less expensive foodservice option. The survey by Technomic revealed that 57% of consumers now order take-out at least once a week, compared to just 49% of consumers polled just three years ago.

To keep sales afloat, many restaurants turned to the take-out sector for new revenue streams. An influx of take-home meals from both chain and independent restaurant brands has hit the market place. These value-driven, quasi gourmet-meals help offset lagging restaurant sales, but, of course, all under one condition. The ‘gourmet-meal’ has to be packed in a packaging at a same level as the gourmet-meal itself.
I am not talking here about the packaging for junk-food from the fast-food restaurants, nor the (industrially) prepared meals to put into a microwave. I want to highlight the possibilities of packaging for hand-crafted take-away gourmet-meals offered by delicatessen shops and restaurants, which as an alternative to eating-out, supply a quality meal to take home and enjoy.
As said the era of food wrapped in old newspapers and scooped into cheap plastic trays doesn’t fit in this market segment. Quality and gourmet are the keywords and consequently the packaging has to transmit these keywords. At the other hand the junk-food or fast-food sector has long year experience with packaging its products for take-out, unattractive as the packaging might be.

Sushi with Danish design
Sushi, the famous Japanese dish from decorative fresh fish products, has not only to be superb of taste, but it has to be much more. It has to appeal as much to the eye as to the palate. It has to be fresh, perfect of taste and please the eye. In other words the packaging complements the perfection.
“Sticks ‘n’ Sushi”, a restaurant in Copenhagen, packs its dishes in decorative black trays, stackable in the take-away package made from high quality white paperboard. The design is from Pais Design and the material is converted by Jens Johanson A/S both in Denmark.
The paperboard material is Frövi White from Korsnäs with a coated white reverse side. As the total surface of the reverse side is printed in black the white coating of the paperboard gives it even a deeper black. The packaging comes in four dimensions. The largest one is made from 410 gr/m2 and can handle a weight up till 3 kg.


The fish cut-outs on the handle and stackability of the thermoformed trays are in harmonious symbiosis with the product. The extra creasing in the side of the box makes it easy to insert and remove the tray of sushi. The black interior of the packaging as well as the black tray are perfectly showing off the colourful sushi.

Indonesia – Double-Drawer Box
We stay with the Japanese kitchen, but now in Indonesia. In Indonesia, (fast-food) take-out Japanese dishes generally are packed in Styrofoam-based packaging. Like Chinese take-out food every box or tray holds one selection of the Japanese meal, such as sushi, bento, sukiyaki, maki, etc.
PT. Bentoel Prima created a Double-Drawer box, more or less in the same style as the Danish sushi packaging. It is a paper-based packaging made from printed ivory paperboard of 260 gr/m2 and water based varnished.


Singapore – Rice Dumpling Box
The box is designed to resemble a rice dumpling, complete with a string. At the same time, its design also brings back memories as the packaging is printed on uncoated kraft simulating paper bags that were used commonly in the seventies and eighties. In addition the packaging also instils the value of conserving traditions. The graphics design of the box shows activities relating to the festival such as dragon boat racing and the making of rice dumplings. The box is able to pack six small rice dumplings.
This product is made with solid unbleached sulphate paperboard. The printing is done on the uncoated kraft surface to give the box a nostalgic look, the colour scheme used had also been limited to black as the dominating colour to simulate the nostalgic look of paper bags. The package is fastened with a string just like a rice dumpling, the string also serves as a handle.

By releasing the string and stretching the side of the packaging, its content can be accessed freely. As the packaging is not enclosed fully, it allows air exchange which is important to maintain freshness of the rice dumpling. The inner surface of the box is laminated with a layer of OPP film to prevent the seepage of oil from the rice dumpling into the board thereby allowing the packaging to maintain a clean look.


Philippines – Sustainable Origami-Inspired Food Box
Often a proper prepared take-out meal has a side-dish. Dump it in an unattractive plastic tray or do it as the Filipinos do. You don’t believe this story, but it’s true.
In August 2011, Guactruckpositioned its design-focused mobile food truck in Manila serving Mexican inspired Filipino rice dishes. Junk-food? The owners wanted the packaging design to focus on creativity and aesthetics, as well as highlight the environmental aspect commonly associated with packaging. Not quite what you expect from the fast-food sector.
They came up with a food packaging that incorporates sustainability in three ways.
Using only one piece of paperboard, the simple origami inspired design resembles a bud blossoming into a flower.
The material they used is paper, no glue or plastic, making it biodegradable and easier to recycle.
And thirdly they believed that they are responsible for everything that comes out of their truck, may it be waste, food or packaging. Therefore, they highly encourage their customers to return the packaging with the incentive of obtaining a free meal in exchange for ten returned packages. The returned packaging will then be sent to the proper channels for recycling. This way, they created not only awareness on the issue of sustainable packaging and recycling, but also cultivated a habit of conscious and conscientious consumerism.


Thanks to Anton M. Steeman who's the creator of this article (bestinpackaging)

19/03/2012

L’importance des handicapés dans le développement packaging

Que peuvent nous dire les personnes amputées au sujet des besoins d'emballages de demain? Selon une nouvelle étude, ce groupe d'utilisateurs extrême fournit un aperçu de la façon dont les humains interagissent avec une grande variété de produits et d'emballages, ce qui oblige les designers à s'adapter.

Alors que le « multitâche » n'est pas nouvelle activité - nous mangeons alors que nous conduisons, nous ouvrons les portes tout en tenant la main d'un enfant, nous faisons le dîner en parlant au téléphone- l'augmentation spectaculaire de l'utilisation de smartphone amène un changement dans le comportement humain que les concepteurs et les fabricants ne peuvent tout simplement pas ignorer.
 Une étude récente a montré la façon dont les amputés d’un bras interagissent avec près de 250 produits de consommation courante, et de leur emballage, dans 18 catégories différentes. Les consommateurs à deux mains ont également été interrogés pour comparer l'utilisation des mêmes éléments.
Les résultats ont montré que les consommateurs à deux mains ont passé 40% de leur journée avec une seule main occupée. En conséquence, ils tentent d'interagir de plus en plus avec une variété de produits et d'emballages utilisable à une seule main.

Pourquoi les amputés?

Les personnes d’aujourd’hui tentent d'essayer d'en faire plus en moins de temps. Ils ont désespérément besoin de produits conçus pour s'adapter à ce mode de vie. Pourtant, très peu d’entre eux ont été conçus pour fonctionner avec une seule main, c’est pourquoi nous avons besoin des conseils des amputées.
Avec cette étude, les commerçants et les concepteurs ont la possibilité de comprendre ce que le consommateur désire à l'avenir en termes de designs et de besoins.

La Technologie n’est pas toujours la réponse

Même si certains  montre que  des solutions existant pour relever ce défi, telles que la « voice-activation » ou de la « motion-activation », les produits basiques utilisés quotidiennement ont besoin d’encore plus d'améliorations. Pour l'industrie de l'emballage, cela signifie modifier tout ce qui est possible, du sachet de céréales à la poche de jus de fruits.
Dans l'ensemble, un quart des amputés questionnés ont trouvé que les objets du quotidien étaient difficiles à faire fonctionner avec une seule main. Cependant, des consommateurs à deux mains ont également signalé des difficultés à ouvrir certains produits, même lorsque les deux mains étaient entièrement disponibles. Dans certains cas, les personnes valides ont signalé plus de difficultés que les personnes amputées.
Parmi les 10 principales catégories identifiées comme difficile, 9 d'entre elles étaient identiques entre les personnes à une seule main et à deux mains. Cela signifie que l’effort n’est pas à faire au niveau du consommateur mais au niveau du produit à ouvrir ou à utiliser.
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Un produit, qui est facile à utiliser avec une seule main, créé un avantage concurrentiel énorme pour lui-même sur le marché et peut augmenter les profits des entreprises, étant donné que les consommateurs paieront plus pour plus de commodité. C’est aussi la possibilité pour les entreprises de se différencier de leurs concurrents.

Trouver des solutions

En plus de fournir des données sur les emballages individuels au sein de catégories spécifiques, l’étude "One World Handed" identifie 17 axes d'innovation que les concepteurs peuvent utiliser pour mieux répondre aux besoins des consommateurs.
Par exemple, elle montre les produits qui nécessitent une main pour faire deux actions différentes: stabiliser un élément et le manipuler en même temps, comme l'ouverture d'un bocal. Dans le monde des personnes à une seule main (ou pour les personnes âgées), un produit comme ça doit être modifié.

Les handicapés ont un rôle important à jouer dans le développement packaging puisqu’ils sont confrontés à des problèmes que les valides n’imaginent même pas.
Nous voyons bien que le packaging doit encore évoluer pour rendre encore plus de services au consommateur. L’amélioration de notre quotidien, d’une part, et l’augmentation des parts de marché des entreprises innovantes dans ce sens, d’autre part, sont les enjeux majeurs de ce développement.

Le Crushpack : une solution à une main pour la consommation des yaourts


The handicapped and their role in packaging development

What can arm amputees tell us about tomorrow’s packaging needs? According to a new study, this extreme user group provides a preview of the changing way humans interact with a wide variety of products and packaging, forcing packaging designs to adapt.


While multitasking isn’t a new activity--we eat while we drive, we open doors while holding a child’s hand, we make dinner and talk on the phone--the dramatic surge in smartphone usage is driving a permanent change in human behavior that designers and manufacturers simply can’t ignore.
A recent study investigated how arm amputees interacted with, and were challenged by, nearly 250 everyday products and their packaging across 18 different categories. Two-handed consumers were also surveyed to explore how they spent their days and how they fared with the same items.
The findings showed that two-handed consumers spent 40% of their day with one hand occupied. As a result, they attempt to interact with a variety of other products and packages using a single hand or finger.

Why amputees?

People are on the go and trying to get more done in less time. They desperately need items designed to accommodate that lifestyle. Yet precious little that we interact with on a daily basis has been designed to operate with only one hand. Basically, we are all living in a one-handed world, and who better to teach us than those who live elegantly and efficiently with one hand--arm amputees.
Most market research captures the consumer’s past. With this study, smart marketers and designers have the opportunity to not only understand where the consumer is headed in the future, but also get there first with new designs to meet their needs.

Technology not always the answer

While some may point to technology advances such as voice- or motion-activation as solutions to the challenge, low-tech items people use every day stand to benefit even more from design improvements. For the packaging industry, that means everything from juice pouches to cereal boxes to resealable sandwich bags.
Overall, one-quarter of amputee respondents found everyday items difficult to operate with one hand, with the degree of difficulty increasing with the complexity of the task. However, two-handed consumers also reported difficulty opening or using some products, even when both hands were fully available. In some cases, two-handed respondents reported more difficulty than the amputees.
Of the top 10 categories identified as difficult, nine of them were identical between one-handed and two-handed people. That means the issue isn’t with the consumer, it’s with the item they are trying to open or use.

Packaging is ripe with opportunities for companies to differentiate themselves from their competitors by being easier to use with one hand. A product that is easy to use with a single available hand creates a tremendous competitive advantage for itself in the marketplace and can boost profits, since consumers will pay a premium for convenience.

Finding solutions

In addition to providing data on individual packages within specific categories, the “One Handed World” syndicated study identifies 17 innovation platforms designers can use to innovate better and easier-to-open packages.
For example, the “One Handed Stabilization and Manipulation” platform identifies products that require one hand to do two different jobs: stabilize an item AND manipulate it at the same time, such as opening a jar. In the one-handed world, a product like that is a failure for the consumer.

Handicapped people have an important role to play in packaging development since they are facing problems that valid people have not.
 We see that the packaging must change to make it even more services to the consumer. Improving our lives, on the one hand, and increasing market share of innovative firms, on the other hand, are the major challenges of this development



06/03/2012

Coca-Cola Entreprise réduit l’empreinte carbone de ses clients


Après la réduction du poids des bouteilles PET, la mise sur le marché de la PlantBottle® et l’optimisation du circuit de recyclage (voir articles précédents), Coca Cola Entreprise (CCE) continue son travail environnemental à travers la réduction de son empreinte carbone qui passe par l'accélération des partenariats avec ses clients et par la création de la valeur sur l’ensemble de la chaîne de distribution.

CCE et ses clients optimisent ce modèle de distribution en sélectionnant des magasins pouvant recevoir des camions complets et en s’assurant que les routes entre les sites CCE et les magasins représentent un nombre de kilomètres parcourus inférieur pour les deux parties par rapport au modèle de livraison via les entrepôts centralisés. Ainsi, 3869 camions ont livré 359 magasins de 5 enseignes, permettant d’économiser 523 000 km et 561 tonnes de CO2 sur l’ensemble de la chaîne. Par rapport à 2010, la société a ainsi constaté une diminution de 30% de kms et de tonnes de CO2 pour 25% de livraisons en plus. Cette approche permet aussi de créer de la valeur pour les enseignes en réduisant les passages plateformes, les stocks, les km de re-livraisons, tout en accélérant les délais totaux d’approvisionnement à 72H.

CCE développe ce partenariat avec ses clients en permettant également aux camions des distributeurs ayant livré leurs magasins de recharger sur un site Coca-Cola Entreprise proche de ces magasins pour réapprovisionner leurs plateformes au lieu de rouler à vide aux retours des tournées. L’entreprise a aussi lancé cette année la même approche avec ses fournisseurs de palettes.

CCE développe l’utilisation du transport multimodal rail-route pour le transfert des productions de ses usines. Sur l’axe desservant le Sud-est, ce sont en moyenne 12 camions/jour qui sont acheminés par ce mode de transport, soit 65% du flux de cette route. C’est une progression de 56% de volumes passés par le rail par rapport à 2010.

Nous pouvons donc apprécier la politique d’entreprise de Coca-Cola qui fait rimer économie avec écologie.



The Coca-Cola Company reduces its customers' carbon footprint

After reducing the weight of PET bottles, selling PlantBottle ® and optimizing the recycling system (see previous articles), the Coca Cola Company (CCC) continues its work on environmental issues. It is reducing its carbon footprint by stimulating partnerships with its customers and also by creating value throughout the distribution chain.

The CCC and its customers are optimizing this distribution model by selecting stores that can handle full truck loads and also by ensuring that the roads between the CCC sites and shops are actually shorter for both parties in terms of kilometres driven, in relation to the model of delivery via centralized warehouses. Thus, 3,869 trucks delivered 359 stores for five brands, saving 523,000 km and 561 tonnes of CO2 over the whole supply chain. Compared to 2010, the company has noticed a 30% decrease in miles and tonnes of CO2 whereas deliveries increased by 25%. This approach is also creating value for retailers by reducing dock transfers, stock, the number of km necessary for re-deliveries, while accelerating total procurement time to 72 hours.

The CCC is developing this partnership with its customers by also allowing trucks of distributors who have delivered their stores to load on a Coca-Cola Company site close to these stores, so they can replenish their docks instead of driving back with empty containers. The company also launched the same approach with its pallet suppliers this year.

The CCC is developing the use of multimodal transport combining road and railway for the transfer of production to its plants. On the axis serving the Southeast, an average of 12 trucks / day are transported using this mode, which amounts to 65% of the flow on this road. This is an increase of 56% of volumes transported by rail from 2010.

We can therefore appreciate the Coca-Cola company's policy making ecology rhyme with economy.